L'écosystème diMusic

diMusic (ex 1D touch) est le projet qui a historiquement structuré et justifié la création de la coopérative 1D Lab

Il continue à en constituer le cœur et la matrice de son activité, même si de nouveaux champs de compétences ou d’expérimentations se développent en complément de la plateforme elle-même. Voici une brève présentation vidéo du projet :

Une plateforme numérique de ressources culturelles indépendantes


Initiée en 2010 pour tenter de répondre de façon collective aux problèmes croissants de répartition de la valeur et de concentration des acteurs sur les réseaux numériques, diMusic est à ce jour la première plateforme mondiale de “streaming équitable” entièrement dédiée à la création indépendante.

Elle repose sur un modèle économique innovant et plus juste pour les créateurs de contenus culturels (artistes, producteurs) : la Contribution créative territoriale (CCT). Face à des offres mondialisées, elle entend en effet re-territorialiser autant les logiques économiques que les dynamiques de prescription et de découverte.

Autre particularité de taille : elle a souhaité dès sa création élargir son territoire à l’ensemble des champs créatifs (jeux vidéo, image animée, édition) où les plus petits acteurs (studios, éditeurs, producteurs) connaissent les mêmes difficultés d’accès au marché, d’équilibre économique, de défense de leurs créations.

diMusic est donc une expérimentation globale – à la fois multidisciplinaire et multi-territoriale – à la recherche d’un modèle économique alternatif et durable.


Un modèle économique innovant

Compte tenu des nouveaux usages numériques où règne massivement la gratuité, il semblait ambitieux de retrouver rapidement, autour de contenus peu connus, un consentement à payer de la part du public. L’ambition était également de (re)construire un réseau de lieux et d’acteurs afin de faire vivre dans le monde physique les logiques de partage, de rencontres, de découverte, de diversité en matière culturelle. diMusic s’adresse donc à des structures sensibles à ces objectifs qui décident de payer des abonnements pour ensuite les offrir à ses usagers.

L’accès complet au service se fait par un abonnement que souscrivent les lieux partenaires du projet (bibliothèques, salles de spectacles, comités d’entreprise…) pour leurs adhérents, ce qui fait de diMusic une plateforme “réservée” dans le sens où un utilisateur est invité à s’approcher d’un des lieux partenaires pour s’y inscrire.

Un catalogue international et éditorialisé parmi 20 millions de références multimédias

La plateforme, grâce à des accords avec un certain nombre de distributeurs numériques (Believe Digital, Idol, Harmonia Mundi, Pias, CD1D), propose déjà près d’un million de références musicales. Elle développe progressivement son offre au jeu vidéo (grâce à un partenariat avec Plug in Digital), l’image animée (notamment grâce à des contenus exclusifs proposés par Ardèche Images et le festival de Lussas) et bientôt le livre et la BD indépendante.

Des outils de recommandation audacieux et des prescriptions territorialisées

diMusic crée des interfaces de prescription permettant aux partenaires et clients de réaliser des sélections pour guider leurs membres dans leurs découvertes culturelles. Des outils algorithmiques viennent s’ajouter pour allonger le “voyage musical” de l’utilisateur à partir de ses recherches et au travers de contre-propositions indépendantes.

Des premiers résultats prometteurs

Au terme d’une phase d’expérimentation de près de 18 mois (juin 2013/décembre 2014), diMusic a pu mesurer la pertinence et la singularité de son positionnement et de ses partis-pris. Elle a également pu enregistrer des premiers chiffres prometteurs en termes de diffusion et de rémunération des ayants droits, alors que l’expérience ne s’était déployée que sur 4 clients partenaires en Rhône-Alpes : plus de 130 000 titres indépendants diffusés auprès de 20 000 membres, et un soutien réel à plus de 2 000 artistes et près de 500 labels indépendants ! Plus d’infos sur cette phase d’expérimentation ici.

Les partenaires


diMusic se construit avec l’ensemble des parties prenantes, des producteurs de contenus culturel (labels, maisons d’édition, éditeurs…) aux bénéficiaires (bibliothèques, salles de spectacles…) en passant par les collaborateurs (laboratoires de recherche, designers, développeurs, collectivités locales…) et les financeurs.


Les partenaires financiers :

Les partenaires techniques :

Réseaux et groupements :

Écoles, Universités et laboratoires de recherche :

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